RECONTRE AVEC BRITT PHELAN

RECONTRE AVEC BRITT PHELAN

PROFIL D’ATHLÈTE: BRITT PHELAN

ÂGE/ 25 ANS

ÉQUIPE/ SKI CROSS CANADA

ANNÉES AU SEIN DE L’ÉQUIPE / 2

PARTICIPATION À DES JEUX  / 2014

Instagram: @BrittanyPhelan

Brittany Phelan est une athlète de Canada Alpin depuis 2007 alors qu’elle intégrait les rangs de l’équipe nationale de ski alpin. Elle faisait ses débuts en Coupe du monde en 2009 et devenait une habituée du top 30 en slalom, récolant même un record personnel, une 9ème position. En 2015, Phelan effectuait la transition en ski cross et complétait une deuxième année avec l’équipe en méritant le convoité prix de Recrue de l’année en ski acrobatique FIS.

En 2015, tu as fait le saut du ski alpin au ski cross et la saison dernière a été sans contredit une saison révélatrice à l’issue de laquelle tu t’es mérité le titre de Recrue de l’année. Comment décrirais-tu la transition à un nouveau sport et une nouvelle équipe?

La transition été assez simple en gros. Il y a eu plusieurs aspects techniques que j’ai dû apprendre en ski cross dont le perfectionnement de certaines habiletés auquel je ne m’attendais pas. Avant de me joindre à l’équipe, j’ai observé Marielle [Thompson] et Kelsey [Serwa]. Elles font paraître le sport si facile que je ne prévoyais pas rencontré autant de défis comme les départs en trombe du portillon. Les départs sont un des éléments importants en ski cross et une facette que je n’avais jamais travaillé en tant que skieuse alpine. Je vais y travailler cet été.

La transition a été de façon générale une bouffée d’air frais. Elle a nécessité beaucoup de travail, mais tout le monde sur l’équipe m’a accueillie à bras ouverts et m’a aidé du mieux qu’ils pouvaient. Je me compte chanceuse d’être passée à la meilleure équipe au monde. L’Équipe de Ski Cross Canada m’a été d’un grand secours et elle est une des grandes raisons de ma réussite cette saison.   

Tu as fait une vilaine chute en fin de saison et tu t’es fracturée le bassin. Tu es en voie de rétablissement. Quel est le plus grand défi qui t’attend après un retour d’une blessure?

La chute est survenue juste avant les Championnats du monde lors d’un entraînement. Je venais de décrocher mon meilleur résultat en carrière et j’étais déçue que ma saison se termine ainsi. J’ai toutefois trimé dur pour revenir en force et je me sens à 100% rétablie.

J’ai toujours appris des blessures. Lorsque l’on skie bien, on oublie qu’un faux mouvement peut entraîner une blessure. Les blessures sont un triste rappel qu’il faut toujours être sur ses gardes.   

Se remettre d’une blessure peut s’avérer exigeant parce vous passez des journées remplies de plaisir à skier et à s’entraîner à un espace limité où sortir de votre lit devient le défi du jour. J’ai appris dans le passé que lorsque vous êtes en parfaite santé, vous êtes à votre 100% et il n’y aucune relâche. Mais quand vous vous blessez, je vois cela comme une occasion de travailler sur les autres faiblesses qui ont peut être passées sous le radar quand j’étais en santé.

Cette situation anime aussi en moi le feu sacré de la réussite parce que je ne pense qu’à repasser en mode compétition. Cela me motive à retourner au gym et être plus forte qu’avant ma blessure. Quand vous perdez quelque chose que vous aimez pendant un certain temps, il est agréable d’y retourner.   

Après deux années au sein de l’Équipe de Ski Cross Canada, tu t’es qualifiée à l’Équipe B. Que signifie ce progrès pour toi?

J’étais super contente de ma performance la saison dernière. La transition a été difficile au ski cross en venant du ski alpin à l’origine. J’ai dû reprendre mon processus avec l’équipe de développement ce qui comporte son lot de difficultés parce que j’avais déjà vu le programme en ski alpin. Mais je savais au fond de moi-même, qu’il me fallait passer à travers et travailler fort pour remonter à l’équipe nationale. J’ai appris d’importantes techniques en débutant sur le circuit Nor-Am et en me frayant un chemin jusqu’à obtenir des départs en Coupe du monde.

J’ai hâte de courser à plein temps sur le circuit de la Coupe du monde cette année.

Il semble que tu entretiennes de belles relations avec des vétérans de Ski Cross Canada comme Georgia Simmerling et Kelsey Serwa. Le ski cross demeure un sport individuel, alors comment retrouves-tu ce sentiment « d’équipe » aux côtés de tes coéquipières?

Je connaissais Georgia et Kelsey avant de compétitionner avec l’équipe de ski cross. J’ai été coéquipière de Georgia en ski alpin et j’ai aussi connu Kelsey en ski alpin.

J’ai été chanceuse que l’amitié se poursuive en ski cross. Elles m’ont soutenue dans ma transition et m’ont si bien accueillie. L’Équipe de Ski Cross Canada comprend les meilleurs coureurs et les meilleures coureuses au monde et j’ai la chance d’apprendre de leur vécu.

Même à travers les blessures, nos coéquipières m’ont offert leur soutien et j’ai écouté les courses de chez moi pour partager mes impressions. Avoir des partenaires sensationnelles au gym est également très motivant.

Ski Cross Canada est la meilleure équipe au monde et je veux que cela demeure ainsi. Être les meilleurs au monde permet à tous et chacun de s’alimenter et nous essayons sans cesse de rattraper les plus rapides du groupe.

Quels sont tes objectifs pour la saison 2017-18 à venir?

Je veux percer de façon constante la grande finale. Je souhaite être à l’aise en grande finale et savoir que le podium est à ma portée. Cet été, je vais travailler sur mon approche mentale et mes faiblesses. Si tout va comme prévu cet été, il n’y a aucune raison de ne pas me rendre en grande finale régulièrement et gravir le podium.

L’objectif ultime cette saison serait me rendre aux Jeux olympiques. Et de là, tout est possible.

Que préfères-tu du ski cross?

Les parcours et la sensation ressentie à chaque fois que vous vous présentez en piste. C’est une telle montée d’adrénaline. Que vous déferliez la piste seule ou contre trois autres coureuses, c’est une expérience exaltante qui procure une poussée que je n’ai jamais vécue en ski alpin. Et les sauts!

Quel est ton moment préféré de la saison 2016-17?

Il y a eu quelques bons moments en saison, mais le plus beau demeure les demi-finales lors des Finales de la Coupe du monde à Blue Mountain. J’occupais la quatrième position et la coureuse en troisième position est tombée devant moi. J’ai réduit l’écart avec la skieuse en deuxième place. Puis un dépassement au dernier saut m’a permis de passer à ma première grande finale. J’ai parcouru du chemin en demi-finales pour me rendre en grande finale chez moi, au Canada. Pour moi, ce moment a même été plus merveilleux que courser en grande finale. 

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