LA RELÈVE DE L’ÉQUIPE CANADIENNE DE SKI PARA-ALPIN TROUVE UN CÔTÉ POSITIF À UNE SAISON SANS COURSES

LA RELÈVE DE L’ÉQUIPE CANADIENNE DE SKI PARA-ALPIN TROUVE UN CÔTÉ POSITIF À UNE SAISON SANS COURSES

Collaborateur : Ben Steiner 

Pour Michaela Gosselin et Brian Rowland, tous deux membres de l’équipe NextGen, et Logan Leach, un espoir national, la saison 2020-2021 n’est pas du tout ce qu’ils avaient envisagé pour débuter leur carrière en Coupe du monde. 

Aucun athlète sur l’équipe n’a fait de courses cet hiver, et personne n’en fera d’ici la fin de la saison. Même si c’est déchirant de rater les épreuves de la Coupe du monde et des Championnats du monde, tous trois ont trouvé un côté positif à cette situation : pouvoir s’entraîner plus que quiconque aurait pu le prédire. L’équipe a organisé plusieurs camps d’entraînement cette saison, principalement en Colombie-Britannique à Kimberley et à Panorama, ainsi qu’un stage d’entraînement physique à Whistler. Sans courses au programme, ils ont pu s’entraîner et se préparer en vue de la prochaine saison qui, nous l’espérons, comprendra des épreuves de la Coupe du monde et les Jeux paralympiques. 

Pour Leach, un skieur malvoyant, et son guide Julien Petit, l’un des principaux avantages de la saison a été de pouvoir skier avec l’ensemble de l’équipe canadienne de ski para-alpin. « Nous skions avec l’équipe de la Coupe du monde, ce qui est bon pour nous, a confié Petit. Normalement, nous nous entraînons avec les athlètes réguliers de l’Okanagan Ski Team, mais avoir cette saison est vraiment formidable. » 

Le duo en a également profité pour s’inspirer des skieurs plus expérimentés de l’équipe, comme le champion paralympique Mac Marcoux et son guide Tristan Rodgers. Leach, qui attend toujours son premier départ en Coupe du monde, profite des remontées dans le télésiège pour discuter avec Mac et apprendre des choses qui lui sont inestimables. De son côté, Petit a également trouvé des avantages à côtoyer Rodgers. « Nous parlons tous les jours, et nous essayons parfois de faire des inspections ensemble pour apprendre des trucs. » 

Leach et Petit ne sont pas les seuls à avoir profité de cette saison d’entraînement, c’est la même chose pour Gosselin et Rowland.

Gosselin a fait de la compétition au sein du Osler Bluff Ski Club jusqu’à 15 ans dans le programme régulier U16. Après avoir reçu un diagnostic de cancer qui a entraîné une scapulectomie de l’épaule gauche, elle a entraîné et pratiqué d’autres sports pendant quelques années. Elle est revenue au ski de compétition la saison dernière au sein de l’équipe de ski para-alpin de l’Ontario. Elle décrit des points positifs et négatifs de cette saison.

« Parfois on gagne, parfois on perd, a confié la skieuse de 20 ans. Je devrais faire beaucoup de courses de haut niveau l’an prochain, et comme je n’ai jamais couru en Coupe du monde c’est bien que je puisse m’entraîner et m’améliorer davantage en ski. La plupart des athlètes dans d’autres sports ne peuvent pas s’entraîner en ce moment, et nous sommes très chanceux de pouvoir bénéficier de ce qu’il y a de mieux en matière d’entraînement. » 

Même si les Jeux paralympiques ne sont pas à l’avant-plan des préoccupations de tous, Gosselin les a encerclés sur son calendrier. « Je me prépare pour ces événements, et ce sont probablement les Jeux et les Championnats du monde qui sont mes plus grandes sources de motivation en ce moment. »

Brian Rowland, qui est âgé de 34 ans, est l’une des personnalités les plus intrigantes de l’équipe. Il fait de la motomarine et pratique d’autres sports extrêmes en dehors du ski. Il est l’un des deux seuls athlètes canadiens dans la catégorie assis aux côtés du champion paralympique Kurt Oatway. À l’occasion de sa deuxième saison avec l’équipe, l’Ontarien a été fort occupé à apprendre les ficelles du métier.

Étant donné que le ski de compétition est un sport relativement nouveau pour lui, il a trouvé le volume d’entraînement très formateur. Cependant, il a vécu un tourbillon d’émotions au cours de cette saison. « J’étais très heureux de pouvoir participer aux Championnats du monde, et tout a été stoppé, a-t-il raconté. Tout cela a été difficile pour moi, mais c’est comme ça cette année. Je n’ai pas été surpris, mais très déçu. »

Bien qu’il soit décevant de ne pas pouvoir faire de courses, Rowland connaît les risques associés à la COVID-19 ainsi que les obstacles auxquels il aurait pu se buter en voyageant dans l’état actuel de la planète. Prendre l’avion en fauteuil roulant représente déjà tout un défi pour lui en temps normal. 

Cette saison, en restant au Canada, il a appris beaucoup de choses de son coéquipier Oatway. « Ce qu’il a appris par essais et erreurs, je l’ai appris facilement, a-t-il expliqué. Il a appris à la dure, et je suis en train de copier ce qu’il fait. Je lui demande juste de verbaliser ce qu’il pense pour que je puisse être sur la même longueur d’onde que lui. Il a un immense bagage de connaissances du sport. » Sans tout ce temps accordé à l’entraînement, le mentorat entre les deux skieurs n’aurait probablement pas évolué de cette façon.

À l’approche des Jeux paralympiques, le volume d’entraînement effectué cette saison a été crucial pour tous les membres de l’équipe, notamment pour les skieurs de la relève qui ont fait d’énormes progrès. Même s’il est difficile de voir leurs adversaires courir en Europe, Logan, Michaela et Brian savent qu’ils seront en meilleure position pour relever le défi de récolter les plus importantes médailles dans leur sport.

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