La vétérane atteint le cap des 250 courses en Coupe du monde - le plus grand nombre de départs pour un coureur canadien.

Il y a presque exactement 13 ans, le 13 décembre 2008, la Canadienne Marie-Michèle Gagnon (Lac Etchemin, QC) cliquait dans ses fixations et s’élançait de son premier portillon de départ lors de la Coupe du monde à La Molina, en Espagne.

Propulsez-vous à aujourd'hui et faites le point sur quelques statistiques amusantes pour comprendre pourquoi la vétérane de l'équipe canadienne de ski de 32 ans est devenue l'un des visages les plus familiers du cirque blanc.

En plus de ses cinq podiums en Coupe du monde (le premier podium était une troisième place en slalom en 2012 à Are, en Suède, suivi de quatre autres podiums dans toutes les disciplines, sauf le slalom géant et la descente) et de ses deux victoires en Coupe du monde (la première dans le super-combiné de 2014 à Altenmarkt-Zauchensee, en Autriche, et la seconde dans le combiné alpin de 2016 à Soldeu-El Tarter, en Autriche), Mitch a franchi une étape importante aujourd'hui : son 250e départ en Coupe du monde !

Pour mettre les choses en perspective, sa collègue retraitée et reine de la vitesse, Emily Brydon, est la deuxième coureuse canadienne avec le plus de départs en Coupe du monde, soit 203. L'ancien coureur et double champion du monde, Erik Guay, est le deuxième athlète canadien avec le plus de départs en Coupe du monde, également à la traîne avec 231. Sur la scène mondiale, Mitch est la 26e athlète féminine de l'histoire de la Coupe du monde à avoir le plus de départs. Renate Goetschl (Autriche) est en tête du classement avec un nombre impressionnant de 408 départs.

Bien que le nombre de départs en Coupe du monde ne soit pas une indication unique du succès d'un athlète, il s'agit d'une mesure solide de la longévité d'un athlète sur le circuit et de sa polyvalence dans plusieurs disciplines, ce qui lui permet de participer à un plus grand nombre de courses chaque saison.

Si Mitch a commencé sa carrière en se concentrant sur les disciplines techniques, ce n'est qu'en 2019-2020, après avoir subi des blessures, qu'elle a décidé de se consacrer aux épreuves de vitesse. 

Cette décision s'est avérée fructueuse, avec des résultats constants, dont quatre top 16, lors des quatre premières courses de descente et de Super G de cette saison déjà. Mais pour Mitch, ces résultats prometteurs ne sont pas encore une raison de se réjouir. La coureuse expérimentée sait qu'elle a encore plus à offrir et elle espère sans doute répéter, voire dépasser, sa troisième place de la saison dernière dans le Super G de Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne.

Le DNF d'aujourd'hui, qui a vu Mitch attaquer la section supérieure du Super G avec une ligne agressive et un peu trop directe, ne fait que jeter de l'huile sur le feu. Il n’y a aucun doute qu'elle souhaite mettre cette journée derrière elle et se tourner vers les courses de descente et de Super G de Val d'Isère, en France, les 18 et 19 décembre.

Cette vétérane a encore la soif de la performance et anticipe être une prétendante pour une médaille en vitesse aux Jeux olympiques de cet hiver!