Serwa amorce sa retraite en se mariant à l’automne

Calgary, Alberta (le 4 juillet 2019) – Comptant 20 podiums en Coupe du monde, un titre de championne du monde et deux médailles olympiques à son actif, Kelsey Serwa (Kelowna, C.-B./Big White Ski Club), membre de l’Équipe canadienne de ski cross, annonce officiellement sa retraite de la compétition.

La championne olympique en titre de 29 ans terminera bientôt ses études de premier cycle à l’Université de la Colombie-Britannique Okanagan, et entend poursuivre une maîtrise en physiothérapie au cours des prochaines années.

Mais avant, Serwa et Stan Rey, son compagnon et ancien coéquipier, seront pleinement engagés dans les préparatifs de leur mariage prévu à l’automne. 

« Je pensais que la retraite me permettrait d’avoir plus de temps pour relaxer et savourer la vie, mais c’est tout le contraire », a affirmé Serwa au sujet du travail entrepris à un rythme effréné pour atteindre ses objectifs sur neige cette saison et depuis la fin de la saison de compétition en avril, qui s’est terminée par une victoire aux Championnats nationaux de ski cross à Sunshine Village.

Bien que ses exploits sur la neige pendant ses dix ans de carrière au sein de l’Équipe canadienne de ski cross soient bien connus, ses meilleurs souvenirs ne sont pas nécessairement liés à ses résultats de courses.

« Mon plus beau souvenir fut quand j’ai regardé la course de Kevin Drury et de Brady Leman à la finale des Jeux olympiques d’hiver de 2018, a reconnu Serwa qui était arrivée sur le site de ski cross avec sa meilleure amie et coéquipière Brittany Phelan, et fut stupéfaite de voir Rey dans les estrades qui s’était rendu à PyeongChang pour lui faire une surprise. Je regardais deux amis incroyables disputer la plus grande course de leur vie avec Stan, mes parents et mes grands-parents. J’étais littéralement folle de joie et très nerveuse pour les gars, notamment parce que j’étais fébrile à l’idée de me retrouver dans la même situation dans les prochains jours. Je trouve que c’est plus facile d’être compétitrice parce que c’est moi qui suis aux commandes. En étant spectatrice, tout ce que je pouvais faire était de me tortiller inconfortablement et d’encourager du fond de mes tripes. »

Serwa a finalement vécu son moment magique à PyeongChang, qui a été d’autant plus savoureux en ayant Phelan à ses côtés sur le podium pour avoir raflé la médaille d’argent. 

« Nous n’étions pas parmi les favorites, mais nous nous en foutions. Nous étions extrêmement bien préparées, notre aventure olympique était soutenue par une équipe incroyable, et je me sentais privilégiée d’avoir une responsabilité envers les autres, a souligné Serwa à propos de ses troisièmes et derniers Jeux olympiques. Avant son triomphe en 2018, elle avait terminé 5e en sol canadien en 2010 et 2e à Sotchi en 2014. Nous avons utilisé notre amitié pour nous motiver à donner le meilleur de nous-mêmes. Nous nous étions poussées au plus haut degré, et je serai éternellement reconnaissante envers Britt pour cette véritable camaraderie et cette amitié sincère. »

Serwa laisse un héritage inestimable à ses coéquipières et coéquipiers ainsi qu’aux jeunes athlètes prometteurs de ski cross dans la poursuite de leurs efforts. 

« En mon nom personnel et au nom de tous les athlètes, entraîneurs et membres du personnel de l’Équipe canadienne de ski cross, je souhaite à Kelsey le plus grand des succès dans ses nouvelles aventures comme étudiante et la construction de sa vie de couple avec Stan, a déclaré Dave Ellis, directeur aux affaires sportives de l’Équipe canadienne de ski cross de Canada Alpin. Sur la neige, Kelsey est une compétitrice d’intensité incomparable qui se pousse et motive ses coéquipières à donner le meilleur d’elles-mêmes. En dehors des pentes, son sourire aux lèvres et sa bonne humeur contagieuse ont contribué à maintenir une énergie positive au sein de l’équipe. Elle a été une ambassadrice extraordinaire pour le Canada, pour notre équipe et pour le ski cross. »

Même si elle ne fera plus de compétition, Serwa a hâte de devenir une « skieuse de fin de semaine » sur les pentes de Big White, où elle a grandi, et compte suivre de très près ce sport qu’elle adore. 

« Ce qui me manquera le plus de l’équipe sera de passer du temps avec Britt 200 jours par année. Je suis heureuse que les médias sociaux existent, car même si nous ne serons pas ensemble je pourrai tout de même suivre ses aventures sur le circuit, a-t-elle dit. La meilleure chose que je retire de mon expérience de coureuse est les amitiés durables que j’ai eu la chance de nouer en cours de route. J’ai eu l’occasion incroyable de vivre d’innombrables joies et peines avec quelques coéquipières et coéquipiers que je considère aujourd’hui comme des amis en or pour la vie. »