LE CANADIEN DOUG CAMPBELL FERA PROFITER LES JEUX DE BEIJING DE SON EXPERTISE
Doug Campbell de Stirling, en Ontario, participe à des compétitions de ski depuis plus de 20 ans, ayant fait son baptême de feu à titre de bénévole à la Coupe du monde au début des années 2000 à la Coupe du monde de Lake Louise.
Il agira comme délégué technique dans les épreuves de vitesse chez les hommes aux Jeux olympiques 2022, alors qu’il sera l’un des deux seuls Canadiens à travailler en soutien au comité d’organisation local des courses.
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Quand les Canadiens Jack Crawford, Brodie Seger et Broderick Thompson partiront à la conquête de l’or en dans les épreuves masculines de descente et super-G aux Jeux olympiques de Beijing 2022, ils passeront près de leur compatriote canadien Doug Campbell en dévalant la pente. Résidant de Stirling, en Ontario, qui a récemment pris sa retraite à titre de cadre supérieur responsable de l’aménagement et de l’équipement au sein d’une commission scolaire, il sera un des deux Canadiens seulement à travailler en soutien au comité d’organisation des courses chinois.
Campbell, qui a un vécu de plus de deux décennies à titre de bénévole affecté aux courses de ski, se trouvera à l’intérieur des limites du parcours à titre de délégué technique. Nous nous sommes entretenus avec lui pour en savoir plus sur le travail qu’il fera et cette chance d’une vie.
Comment avez-vous obtenu cette occasion de participer aux Jeux de Beijing?
Il y a trois ans, le Canada m’a offert cette affectation à titre de délégué technique en vue des Jeux de Beijing. J’ai une excellente relation de travail avec les directeurs de course de la FIS à la suite des nombreuses années où j’ai agi comme chef de piste à la Coupe du monde de ski alpin de Lake Louise. Ils m’ont encouragé à accepter cette affectation comme délégué technique pour les épreuves de ski alpin chez les hommes aux Jeux de Beijing et ma nomination a ensuite été approuvée par la FIS.
Quel sera votre rôle à ces Jeux?
Je vais agir comme délégué technique pour les épreuves de ski alpin chez les hommes au site de Yanqing. Le délégué technique est un membre du jury de la compétition à l’instar du directeur d’épreuve et des directeurs de course de la FIS.
Quel est le but ultime que vous visez dans votre rôle?
Mon but est de collaborer avec le jury et l’équipe de direction à Yanqing pour aider à livrer un événement de grande qualité au profit des athlètes.
Avez-vous déjà un bagage d’expérience dans le contexte des Jeux olympiques?
J’ai été adjoint au chef de piste pour les épreuves masculines des Jeux olympiques de Vancouver 2010 à Whistler.
Outre les Jeux olympiques, à quelles autres compétitions d’importance avez-vous participé dans une fonction officielle?
Je fais partie du comité d’organisation de la Coupe du monde de Lake Louise depuis 20 ans. En 2014, j’ai été délégué technique à la Coupe du monde de Kitzbühel – Hahnenkamm. En 2015, j’ai été affecté au jury pour les Championnats du monde de ski alpin de la FIS 2015 à Vail/Beaver Creek.
À quoi avez-vous le plus hâte à ces Jeux?
Les gens! Travailler avec les collègues et aussi la nouvelle équipe d’organisation des courses de Yanqing afin de les aider à surmonter les nouveaux défis qui se présenteront.
Quels sont les éléments méconnus ou les plus compliqués qui font partie de votre préparation en vue des Jeux?
Voyager pendant une pandémie représente un défi. Il y a aussi le fait que ce sont de nouvelles installations, qui n’ont jamais été testées.
D’après vous, qu’est-ce qui sera différent de ce que vous avez vu par le passé?
Ce sont de nouvelles installations dans un pays et une région qui n’ont que peu d’expérience en matière de compétitions de ski alpin.
Juste entre nous (!), devenez-vous un peu plus démonstratif quand ce sont les athlètes canadiens qui dévalent la pente?
En tant que délégué technique, je suis censé être impartial. Pour être honnête cependant je dois vous avouer que oui!
Avez-vous des superstitions particulières ou un porte-bonheur que vous avez apporté avec vous en Chine?
La boucle de ceinture de la Coupe du monde de ski alpin de Lake Louise que je porte avec fierté.
Quel conseil auriez-vous pour les personnes qui espèrent occuper un jour un poste semblable au vôtre aux Jeux?
Je ne crois pas qu’on commence en espérant devenir délégué technique aux Jeux olympiques! Tu commences par offrir tes services comme bénévole pour aider un club de ski qui se trouve tout près de chez toi dans l’organisation de compétitions. Dans mon cas, j’ai été bénévole pendant plusieurs années dans le rôle de directeur des programmes pour un petit club de ski en Ontario appelé Devil's Elbow, alors que j’ai commencé quand mes fils étaient inscrits dans leur programme. J’ai suivi une formation comme entraîneur et officiel, puis Bruce Hamsteadm’a invité à venir à Lake Louise pour faire partie de l’équipe responsable du parcours en vue des étapes de la Coupe du monde qui avaient lieu au Canada chaque mois de novembre. Pour le reste, il s’agit d’accumuler de l’expérience comme je l’ai fait en travaillant au sein de la formidable équipe à Lake Louise et en participant à d’autres occasions ailleurs.
Y a-t-il un aspect de vos fonctions que vous aimeriez que les gens connaissent mieux?
C’est fondé sur l’expérience et du travail qui est un peu dur sur le plan physique. Ce n’est pas une question de certificats et ce n’est pas vraiment « enseignable ».
Qu’est-ce qui vous attend après Beijing?
Je vais retourner directement à Panorama en Colombie-Britannique, où mon rôle sera celui de conseiller technique de la FIS pour le comité d’organisation des courses des Championnats du monde juniors de ski alpin de la FIS 2022 qui auront lieu en sol canadien.
La passion et le dévouement que vous affichez depuis toutes ces années sont inspirants! Qu’est-ce qui vous donne la motivation de rester impliqué dans notre sport?
J’adore travailler en plein air, skier et passer du temps avec des collègues qui aiment faire la même chose!