MÊME DANS L’ADVERSITÉ, L’ÉQUIPE CANADIENNE DE SKI CROSS DEMEURE PARMI LES MEILLEURES AU MONDE

MÊME DANS L’ADVERSITÉ, L’ÉQUIPE CANADIENNE DE SKI CROSS DEMEURE PARMI LES MEILLEURES AU MONDE

Photo Caption GEPA

Collaborateur : Ben Steiner 

Gagner n’est pas une tâche facile, et être la meilleure équipe au monde année après année est encore plus difficile. Mais pour l’équipe canadienne de ski cross, c’est le travail d’équipe et l’engagement au cours des défis à surmonter qui l’ont poussée à devenir la meilleure au monde. 

Même si Marielle Thompson et Reece Howden, deux membres de l’équipe canadienne, se trouvent à des étapes différentes de leur carrière, les deux visent le même objectif. Âgée de 28 ans, Marielle est médaillée d’or de l’épreuve féminine de ski cross des Jeux olympiques de 2014 et fait partie de l’équipe nationale depuis plus de 10 ans. Elle a contribué à faire du Canada une superpuissance sur le circuit de la Coupe du monde de ski cross Audi FIS. À 22 ans, Reece a moins d’expérience, mais a eu peu de difficulté à s’insérer dans le peloton de tête. Il a remporté trois courses jusqu’à maintenant cette saison aux épreuves d’Idre Fjall, en Suède, et de Val Thorens, en France. 

Toutefois, il n’a pas été facile pour les deux athlètes d’en arriver là. L’équipe est passée d’une saison écourtée à une intersaison sans pareil, et à une année marquée par la COVID-19, le tout jumelé à des blessures et des tragédies antérieures.

Heureusement, cette saison se déroule assez rondement, à part quelques petits soubresauts, ce qui permet aux athlètes d’être prêts même si les choses sont imprévisibles. « Il s’agit juste de suivre le courant et de faire en sorte que je suis prête lorsque les choses changent pour ne pas me laisser contrarier », a confié Marielle.

L’expérience de Reece est un peu différente de celle des autres. Jusqu’à récemment, il conciliait études et sport de haut niveau. Ayant obtenu son diplôme du Southern Alberta Institute of Technology au printemps dernier, il en est à sa première saison complète sur le circuit de la Coupe du monde. Alors que les vétérans de l’équipe, comme Marielle, voient cette année comme un nouveau type de défi, le skieur a une vision différente. « Je ne sais pas à quoi ressemble une année complète normale avec l’équipe sans COVID, donc il n’y a pas de grande différence pour moi. »

Bien que le ski cross soit un sport individuel, l’ambiance au sein de l’équipe est cruciale cette saison. Comme il n’y a pas de courses au Canada, les athlètes et le personnel n’ont jamais été partis de la maison aussi longtemps. Toutefois, ils parviennent tout de même à bien s’entendre. « Tout le monde a bien fait. Les personnalités sont différentes au sein de l’équipe, mais tout le monde vise les mêmes objectifs, donc je pense que nous avons vraiment bien réussi à cet égard », a indiqué Marielle au sujet de la vie avec ses compatriotes en dehors des pistes cette saison.

Le fait d’avoir des coéquipiers expérimentés a été indispensable au succès de Reece cette année. « Avec Brady [Leman] et Marielle, qui ont cumulé beaucoup de bagages sur ces parcours au fil des ans, je peux leur demander à quoi je dois m’attendre; cela a fait une énorme différence », a admis le Britanno-Colombien originaire de Cultus Lake qui occupe actuellement la première place au classement masculin. 

Malgré l’impact du coronavirus sur la planète, l’équipe canadienne de ski cross a réussi à se hisser au sommet. Mais pour l’équipe, faire face à une pandémie mondiale est loin d’être leur premier défi. 

Au cours de ses dix ans de carrière au sein de l’équipe nationale, Marielle a dû faire face à des blessures graves, dont une qui lui a presque fait rater les Jeux olympiques de 2018 à PyeongChang, en Corée du Sud. « Si je n’avais pas eu cette grave blessure au genou avant les Jeux, je n’aurais pas su jusqu’à quel point je pouvais repousser mes limites », a-t-elle confié. Bien qu’elle n’ait pas défendu son titre olympique, le fait de mettre les bouchées doubles pour se rétablir en peu de temps lui a permis de réaliser à quel point elle est capable. 

Alors que Marielle et les athlètes de l’équipe réussissent à passer à travers la COVID et les blessures, ils ont également pleuré la perte de deux coéquipiers au fil des ans. Nik Zoricic est décédé tragiquement lors d’une course de la Coupe du monde en 2012, et Mikayla Martin a perdu la vie dans un accident de vélo en 2018. 

L’équipe, qui n’avait jamais vécu une telle tragédie, a été abasourdie par la mort de Nik. « Nous nous sommes vraiment serré les coudes, ce qui, selon moi, a été plutôt bénéfique pour tout le monde d’avoir quelqu’un sur qui s’appuyer, car nous étions tous durement touchés », a admis Marielle. Lorsqu’une autre tragédie a frappé l’équipe – la mort de Mikayla –, Reece a perdu une amie avec qui il avait courait depuis de nombreuses années. « C’était vraiment difficile », a-t-il avoué. 

À travers les tragédies, les blessures et maintenant une pandémie, l’équipe s’est unie de manière indescriptible. Le pouvoir du sport a permis aux athlètes canadiens de s’épanouir sur la scène mondiale grâce à des systèmes de soutien sur lesquels ils ont pu s’appuyer pour surmonter l’adversité. 

L’équipe canadienne poursuit le reste de la saison avec des attentes, une soif de podiums, et la motivation qui lui permet de surmonter l’adversité grâce à la force de l’équipe et le travail assidu.

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