Sans nos entraîneurs, nous ne pourrions pas compétitionner contre les meilleurs au monde. La Semaine nationale des entraîneurs est l’occasion de célébrer l’impact positif des entraîneurs sur les athlètes d’un bout à l’autre du pays. Canada Alpin a la chance d’avoir des entraîneurs extraordinaires qui travaillent avec les équipes canadiennes de ski alpin, de ski para-alpin et de ski cross pour soutenir les athlètes dans leur quête de podiums. 

Nous sommes ravis de profiter de cette occasion afin de reconnaître les entraîneurs de ski au pays qui aident les skieurs à nourrir une passion pour le ski de compétition, le ski et le plein air. 

Au cours de la semaine, nous mettrons en vedette quelques entraîneurs qui travaillent avec les équipes nationales de ski d’Équipe Canada.

Nom : Agneta Platter
Équipe : Équipe canadienne de ski alpin
Fonction : Responsable du programme de conditionnement physique et de musculation de l’équipe masculine 

1. Depuis combien de temps es-tu entraîneure? 

J’ai commencé à travailler avec l’équipe suédoise féminine du circuit de la Coupe du monde à titre d’entraîneure en conditionnement physique et musculation dès ma sortie de l’université en 1992. C’était mon premier « véritable » emploi, mais j’entraînais aussi au niveau provincial et de club depuis 1985.

2. Qu’est-ce qui t’a amenée à devenir entraîneure?

J’ai commencé à entraîner parce que ma sœur avait besoin d’un entraîneur de ski. J’ai suivi toutes les formations pour travailler de la bonne façon, et j’adore ce métier depuis le premier jour. J’ai également été entraîneure de gymnastique et de patinage artistique.

3. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail? 

La plus grande satisfaction que j’éprouve à entraîner les athlètes de l’équipe masculine de Coupe du monde est de pouvoir les aider à atteindre leurs objectifs, obtenir des résultats et avoir du succès tant sur le plan professionnel que personnel.

4. Quel est le meilleur moment de ta carrière d’entraîneure? 

J’ai vécu de nombreux moments incroyables au cours de ma carrière et c’est difficile d’en choisir un seul! Ce ne sont pas nécessairement des moments liés à des podiums. Par exemple, personne ne croyait en Florian Eisath, un skieur italien complètement écarté du système en raison de blessures graves dont il devait se rétablir. Il est venu chez moi et m’a demandé si je croyais encore en lui, et j’ai dit oui. Nous avons donc commencé à travailler ensemble malgré tous les obstacles. J’avais les larmes aux yeux en le voyant monter sur le podium à Alta Badia. 

Évidemment, un moment difficile à battre est lorsqu’Erik était dans le siège du meneur aux Championnats du monde de ski alpin à Saint-Moritz en 2017, et que Manny a franchi le fil d’arrivée pour rafler la 3e place. C’était incroyable et tout à fait imprévisible! 

J’ai aussi entraîné Pernilla Wiberg pendant de nombreuses années et nous avons vécu beaucoup de grands moments; j’aurais de quoi écrire un livre. Il y a aussi des moments inoubliables avec Lizz Goergel et Isolde Kostner.

Aider les athlètes à se rétablir en vue du retour sur neige après une blessure est toujours très spécial et le sentiment est difficile à décrire.

5. Quel est l’aspect le plus difficile de ton travail? 

L’aspect le plus difficile du travail est d’être loin de ma famille pendant de longues périodes. 

6. Qu’est-ce que tu attends vraiment avec impatience cette saison? 

J’ai hâte d’aller skier avec Manny et Broderick et je verserai sans doute quelques larmes. J’ai très hâte que la saison commence. Nous avons un excellent groupe d’athlètes masculins en ce moment et je suis très fière et honorée de faire partie de cette « aventure ». De nombreuses journées et compétitions excitantes s’en viennent.