Sans nos entraîneurs, nous ne pourrions pas compétitionner contre les meilleurs au monde. La Semaine nationale des entraîneurs est l’occasion de célébrer l’impact positif des entraîneurs sur les athlètes d’un bout à l’autre du pays. Canada Alpin a la chance d’avoir des entraîneurs extraordinaires qui travaillent avec les équipes canadiennes de ski alpin, de ski para-alpin et de ski cross pour soutenir les athlètes dans leur quête de podiums. 

Nous sommes ravis de profiter de cette occasion afin de reconnaître les entraîneurs de ski au pays qui aident les skieurs à nourrir une passion pour le ski de compétition, le ski et le plein air. 

Au cours de la semaine, nous mettrons en vedette quelques entraîneurs qui travaillent avec les équipes nationales de ski d’Équipe Canada.

Nom : Mark Tilston
Équipe : Équipe canadienne de ski alpin
Fonction : Entraîneur-chef de l’équipe masculine

1. Depuis combien de temps es-tu entraîneur? 

J’entraîne depuis 25 ans.

2. Qu’est-ce qui t’a amené à devenir entraîneur? 

En fait, ma décision d’en faire un métier est venue après avoir commencé à entraîner. J’entraînais une équipe à l’université, mais je n’avais pas l’intention d’en faire une carrière. Cependant, en entraînant, j’ai pu mettre en pratique ce que j’apprenais à l’université. C’est ainsi que j’ai réalisé l’importance de mettre en place le bon programme et qu’il y avait beaucoup de possibilités pour favoriser une amélioration progressive, et cela m’a vraiment passionné.

3. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail? 

Il est difficile de définir ce qui me plaît le plus. C’est de voir le développement des personnes soit comme athlète, soit comme entraîneur, soit d’athlète à entraîneur ou dans tout autre secteur. Au bout du compte, ce que j’aime particulièrement du métier d’entraîneur c’est que les compétences et le processus s’appliquent à toutes les choses dans la vie. Établir des objectifs, élaborer un plan pour les atteindre et continuer à avancer vers cette vision.

4. Quel est le meilleur moment de ta carrière d’entraîneur? 

Je ne peux pas en définir un seul. Pour moi, c’est le cheminement qui compte et c’est donc un ensemble de nombreux moments partagés qui pavent cette voie. Je pourrais facilement souligner des résultats, mais ceux-ci sont les conséquences du cheminement. Les performances « ratées » sont aussi satisfaisantes et font partie intégrante de ce parcours et des moments où nous apprenons le plus. En général, mon immense satisfaction est de voir les athlètes commencer à savourer le processus, et lorsque l’équipe travaille ensemble et se concentre sur les détails en sachant que les résultats viendront.

5. Quel est l’aspect le plus difficile de ton travail? 

Incontestablement le temps passé loin de la famille, des amis et de la maison.

6. Qu’est-ce que tu attends vraiment avec impatience cette saison? 

L’excitation du ski de compétition avec tous ses hauts et ses bas.