Semaine nationale des entraîneurs Profil de nos entraîneurs: Stanley Hayer
Sans nos entraîneurs, nous ne pourrions pas compétitionner contre les meilleurs au monde. La Semaine nationale des entraîneurs est l’occasion de célébrer l’impact positif des entraîneurs sur les athlètes d’un bout à l’autre du pays. Canada Alpin a la chance d’avoir des entraîneurs extraordinaires qui travaillent avec les équipes canadiennes de ski alpin, de ski para-alpin et de ski cross pour soutenir les athlètes dans leur quête de podiums.
Nous sommes ravis de profiter de cette occasion afin de reconnaître les entraîneurs de ski au pays qui aident les skieurs à nourrir une passion pour le ski de compétition, le ski et le plein air.
Au cours de la semaine, nous mettrons en vedette quelques entraîneurs qui travaillent avec les équipes nationales de ski d’Équipe Canada.
Nom : Stanley Frank Hayer
Équipe : Équipe canadienne de ski cross
Fonction : Entraîneur-chef
1. Depuis combien de temps es-tu entraîneur?
Je dirais que j’ai commencé ma carrière d’entraîneur en 1999 en passant l’été à faire des camps d’entraînement avec Hurricane Race Camps et Sailer Racing Camps à Mt. Hood pour m’aider à garder l’intensité puisque j’étais un athlète de slalom courant sur le circuit de la Coupe du monde, mais je devais me financer. Ensuite, je me suis entièrement consacré au métier d’entraîneur lorsque j’ai pris ma retraite du ski cross à l’été 2010, après les Jeux olympiques de Vancouver. J’ai commencé à travailler comme entraîneur au sein de l’équipe de développement de ski cross de Canada Alpin et je suis l’entraîneur-chef de l’Équipe canadienne de ski cross depuis six ans.
2. Qu’est-ce qui t’a amené à devenir entraîneur?
J’avais plusieurs raisons pour me lancer dans le métier d’entraîneur, mais la principale raison à l’époque et encore aujourd’hui est que j’ai l’impression d’avoir encore beaucoup de connaissances et d’expérience à partager pour aider les athlètes canadiens à atteindre leur plein potentiel.
3. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail?
Pour moi, le meilleur aspect de mon travail est de voir toutes les pièces du casse-tête qui finissent par s’emboîter. En travaillant avec l’équipe de Coupe du monde, nous avons de nombreux experts dans divers domaines et, comme un bon casse-tête, le défi consiste à ce que tous les éléments s’imbriquent. Et lorsque ça fonctionne, les résultats sont extraordinaires.
4. Quel est le meilleur moment de ta carrière d’entraîneur?
Ce serait mentir si je disais que c’était autre chose que les Jeux olympiques d’hiver de 2018. Nous avions mis beaucoup d’efforts pour créer un système de confiance et de croyance qui pourrait résister à la pression des Jeux olympiques. L’objectif était que le personnel et les athlètes restent calmes et amorcent la journée de compétition aux JO avec lucidité. La journée s’est terminée par trois médailles récoltées par trois athlètes exceptionnels. Heureusement, la plupart des personnes étaient trop occupées pour voir mes larmes de joie et de soulagement.
5. Quel est l’aspect le plus difficile de ton travail?
La partie la plus difficile de ce travail est d’être loin de la famille. Avec la planification et l’organisation des camps et des courses, c’est plus qu’un emploi à plein temps. Le fait de créer une bonne dynamique d’équipe aide vraiment à ce que le temps passé sur la route soit agréable, mais rien ne bat les câlins de mes enfants après une longue journée.
L’autre aspect difficile est de regarder les courses sur l’écran géant à l’arrivée. Je peux parfois percevoir les décisions et les résultats avant qu’ils ne se produisent. Se mettre à hurler en regardant l’écran n’aide pas les athlètes, ils doivent se débrouiller seuls, et comme entraîneur je suis plutôt impuissant.
6. Qu’est-ce que tu attends vraiment avec impatience cette saison?
Je suis enthousiaste de voir la profondeur de l’équipe canadienne cette année. Notre équipe féminine est forte et les filles ont juste besoin d’acquérir un peu plus d’expérience. Au niveau de l’équipe masculine, nous avons plusieurs jeunes athlètes qui trépignent d’impatience. J’aime beaucoup encourager les vétérans, car ils prennent de gros risques et on sait que les conséquences sont toujours un défi. Cependant, voir un nouvel athlète monter sur le podium pour la première fois provoque une excitation différente. Peu importe qui gagne, nous sommes tous gagnants lorsqu’un de nos athlètes a du succès. Go ski cross Canada!