UNE VIE DANS LE SPORT: D’ATHLÈTE À ENTRAÎNEUR

UNE VIE DANS LE SPORT: D’ATHLÈTE À ENTRAÎNEUR

Photo Caption Roger Carry

Le ski cross est un sport olympique depuis son entrée au programme des Jeux de Vancouver en 2010 et Stanley Hayer a été à la barre de l’équipe canadienne de ski cross pour deux des quatre Jeux qui ont eu lieu depuis. 

Avant de devenir l’entraîneur d’une des meilleures formations de ski cross au monde, Stanley enfilait ses bottes de ski à titre d’athlète, lui qui a pris la 10e place de l’épreuve inaugurale aux Jeux de 2010.

« J’aurais aimé connaître plus de succès aux Jeux olympiques, mais c’est sûr que je me souviendrai toujours d’avoir fait partie d’une solide équipe canadienne aux Jeux de Vancouver », a-t-il indiqué. 

Avant de passer au ski cross, Stanley avait fait partie de l’équipe canadienne de ski alpin, où il mettait à profit sa longue expérience du ski de compétition. 

Stanley représente une précieuse ressource pour l’équipe canadienne en raison de la combinaison unique d’expérience qu’il possède comme athlète et entraîneur, autant sur le tracé comme skieur qu’en dehors comme chef de file. 

« Avec mes antécédents en ski alpin et en ski cross, j’ai le sentiment de pouvoir vraiment aider les athlètes à se doter des outils nécessaires pour exceller en ski cross. Je trouve aussi que les nombreuses années que j’ai passées à voyager pour participer à toutes les épreuves de ski cross que je pouvais dénicher m’a vraiment aidé à avoir l’œil pour la façon dont un parcours va se skier. »

Malgré toutes ces années d’expérience, Stanley ressent plus de pression qu’à l’époque où il était athlète. Le sentiment d’impuissance qu’il ressent quand il n’a pas d’autre choix que de regarder ses skieurs négocier le tracé lui fait particulièrement mal.

« La journée de la course, les athlètes sont ceux qui contrôlent à 100 % leur niveau d’exécution, peu importe, à quel point tu t’efforces de prendre les bonnes décisions à leur place quand tu les regardes dévaler le parcours à l’écran géant, a-t-il expliqué. L’autre aspect que tu ne contrôles pas, ce sont les blessures, c’est très difficile à gérer parce que tous les entraîneurs détestent voir un athlète se blesser. »

La saison de l’équipe de ski cross se déroule chaque année de novembre à mars, mais malgré les succès répétés de la formation sur le circuit mondial, les Jeux olympiques continuent d’avoir un cachet particulier.

« À mes yeux, les Jeux olympiques, c’est la compétition où les meilleurs athlètes y mettent toute la gomme en quête de gloire et de fortune, a noté Stanley. Les Jeux, c’est la preuve que tu as atteint le sommet de ton sport, que toutes ces années d’entraînement ont enfin porté leurs fruits. » 

Quand on atteint le sommet de sa carrière sportive de la sorte, cela vient aussi avec une forme particulière de liberté.

« Tous les hauts et les bas d’une carrière sont oubliés pendant quelques semaines, a souligné Stanley. Pour l’équipe, je ne crois pas que ce soit très différent, les athlètes s’entraînent fort dans le but d’être au meilleur de leur forme, le personnel travaille fort pour exceller. Chaque athlète et chaque entraîneur rêve des Jeux olympiques et en raison de la portée mondiale des épreuves qui y sont disputées, d’une certaine façon, ça vient valider tous les efforts que nous investissons dans notre travail. »

S’il y a le moindre doute sur l’amour que Stanley ressent pour son sport, celui-ci sera vite effacé quand on prend connaissance de ses plans pour l’avenir.

« J’aimerais dire que j’ai un grand plan d’ensemble, mais la seule chose que je sais, c’est que je veux continuer à m’impliquer dans l’univers du ski cross le plus longtemps possible. J’adore voir les athlètes connaître du succès et évoluer, non seulement comme athlète, mais comme personne aussi. »

L’équipe canadienne a disputé ses épreuves à Beijing le 17 février (femmes) et le 18 (hommes), affichant une belle profondeur en vertu de solides résultats obtenus tant du côté masculin que féminin. Marielle Thompson, une des skieuses les plus décorées dans l’histoire du ski cross, a filé vers la médaille d’argent à Beijing 2022, mettant ainsi la main sur sa deuxième médaille olympique. Ses coéquipières Britt Phelan, Courtney Hoffos et Hannah Schmidt ont chacune disputé la petite finale, terminant en cinquième, sixième et septième places respectivement. Chez les hommes, Brady Leman a été le meilleur Canadien avec une sixième place, suivi de Reece Howden (9e), Jared Schimdt (10e) et Kevin Drury (12e).

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